Le sud de la France est depuis toujours un des terrains de jeu préféré des riders. De L’Almanarre aux plages de Gruissan en passant par Marignane, de nombreux spots permettent aux accros de la vitesse de s’éclater dans des conditions optimums de navigation. De fait, de nombreux champions, tel que Marion et Pierre Mortefon, Alex Caizergues, Lauriane Nolot ou bien Mathis Ghio sont licenciés dans des clubs de la Ligue Occitanie ou de la ligue Sud.  Pour tous ces passionnés Méditerranéens de vitesse, l'émergence de plusieurs bases de vitesse depuis 2022, est une véritable opportunité de se challenger. Au total ce sont 6 bases de vitesse qui tournent toute l’année à l'Almanarre, en Côte du Midi, dans la Baie de Camargue, à Port St Louis du Rhône, à Cannes et plus récemment surl'archipel de Thau. Un réseau dynamique dédié à la vitesse. Rencontre avec les acteurs qui animent ces bases.

« Le spot du Jaï est mondialement connu et réputé pour ses conditions musclées et son clapot par forcément facile. Beaucoup de slalomers et de planchistes naviguent dès que les conditions sont clémentes. Le Club Nautique Marignanais y organise chaque année une étape de l'AFF, le Championnat de France de slalom et slalom foil où les meilleurs mondiaux sont présents. Cédric Bordes, Pascal Toselli et Benjamin Augé sont ou ont été de grands slalomers issus du CNM !Aujourd'hui, avec la wing, il y a un nouvel essor et cela amène des publics différents sur l'eau. Ce support permet aussi d'avoir des vitesses élevées sur l'eau. Avec leurs montres connectées, nos adhérents s'amusaient déjà à comparer leursvitesses avant notre adhésion au dispositif base de vitesse. C’est donc naturellement que nous avons rejoint le réseau. Tous aiment avoir leurs traces, leurs vitesses et se challengerentre eux. » Nous, explique Marie Menaldo.

« A Sète, dans un premier temps notre motivation a été de développer le Windsurf, puis nous avons pensé avec Stephane Lubac – le chef de base, qu’adhérer aux bases de vitesse était un très bon outil de progression », précise Jonathan Mourgues qui entraîne les Windsurfer du CV Sète. « Nous pensons également que c’est bonne chose pour fédérer les pratiquants, la base de vitesse peut leur procurer une motivation pour se dépasser et aller toujours plus vite », ajoute-t-il.

« Cela fait plus de 30 ans que je navigue dans les baies de Bandol/Sanary/Six-fours et je me suis dit que c'était un bel endroit pour y implanter une base de vitesse, les conditions n'y sont pas parfaites mais elles sont propices à se défier sur des runs ou des défis de vitesse. Nous avons souvent du vent et des plans d'eau presque plats suivant l'orientation. » Explique Olivier Dumaine qui est responsable l'activité WASZP (dériveur sur foil) au sein de la Société Nautique de Bandol. « Ma motivation initiale a été les jeunes foilers pour booster le développement de l'activité foil au sein du club, mais comme nous avons également une forte communauté de navigants en wing, windsurf… je ne doute qu’ils vont être ravis de ce nouveau projet ».