Les bases de vitesse, le concept idéal pour se remettre en jambes au printemps

vendredi 24 mai 2024

Qui dit retour des beaux jours dit reprise de la pratique. Et quoi de mieux que les bases de vitesse pour se remettre en jambes après l’hiver ? Ouvertes 7/7 de janvier à décembre, ces dernières offrent une grande liberté aux passionnés de navigation et de vitesse. Et l’opportunité de repousser sans cesse leurs limites sur plus de 20 supports à voile ou à rame différents.

 

Permettre aux pratiquants de se challenger pour essayer d’aller toujours plus vite, de se mesurer aux autres et de se perfectionner tout en prenant du plaisir sur l’eau : telles sont les promesses des bases de vitesse, dont l’objectif est de « créer de l’émulation et de la convivialité autour de la pratique », comme le rappelle Thierry Postec, bénévole et développeur pour le projet base de vitesse. Mais aussi d’orienter la pratique libre vers une pratique licenciée.

Un enregistrement des traces simplifié

Plébiscitées par de nombreux navigateurs, les bases de vitesse devraient séduire un public encore plus large cette année grâce à une nouveauté : la création de passerelles avec Suunto et Garmin, qui simplifie l’enregistrement des traces. En effet, plus besoin de télécharger soi-même le fichier GPS de sa montre connectée et de l’uploader sur le site Internet de la Base de Vitesse après sa session. Désormais, les bases de vitesse reçoivent désormais directement les fichiers provenant des montres Suunto et Garmin. Les utilisateurs n’ont plus qu’à choisir les sessions qu’ils souhaitent valider quand ils se connectent. De quoi simplifier la vie des pratiquants !

Plusieurs challenges de vitesse pour encore plus de plaisir

Des challenges, il y en a pour tous les goûts et toutes les envies : vitesse sur 500 m, sur un mille nautique, sur l’heure, la distance ou au jibe. Encadrés par la Fédération Française de Voile, ces derniers donnent lieu à plusieurs classements : local propre à chaque à base, local combiné prenant en compte plusieurs valeurs, national et national FFVoile, ouvert exclusivement aux licenciés. Des classements locaux et nationaux qui poussent les pratiquants à être performants, endurants et polyvalents. Preuve de l’engouement pour le concept : 120 000 km* ont déjà été parcourus depuis le début de l’année !

Autre nouveauté cette année : les challenges permanents débarquent pour offrir une opportunité supplémentaire aux pratiquants de se mesurer à leurs pairs. Ces derniers, qui sont propres à chaque base, se disputent sur des parcours pouvant comporter jusqu’à dix marques « fixe » à passer. De quoi attirer encore plus de monde sur les bases de vitesse tout au long de l’année. La participation de certains riders professionnels à ces challenges permanents, dont le funboarder tel que Alexandre Cousin ou Pierre Mortefon, ajoute encore plus de piment car elle permet à tous de se mesurer aux meilleurs mondiaux.

Une nouvelle base de vitesse dans le Nord

A ce jour, on recense 20 bases de vitesse en France, dont une nouvelle : celle du Nord Littoral. « La base a été ouverte par le CDV Nord. L’idée était de proposer une base sur tout le littoral nord, de Gravelines à la frontière belge. Cette dernière est scindée en deux au niveau de la centrale nucléaire. Nous préparons quelques évènements et un règlement pour faire un championnat départemental de vitesse ouvert aux licenciés », commente Antony Rigaud, conseiller technique départemental au CDV Nord. « Pour le CDV Nord, c’est un moyen de promouvoir le territoire et cela permet aux clubs et aux entraîneurs de s’accaparer de nouveaux outils de travail. Ce produit s’adresse à tous les publics, avec des utilisations différentes. On est même descendu 10km à l’intérieur des terres pour englober les cours d’eau pour que chacun puisse s’y retrouver et puisse s’approprier l’outil. C’est quelque chose de fédérant. On va se servir de nos évènements pour communiquer dessus et inciter les non-licenciés à intégrer nos clubs et à performer », détaille-t-il.

Témoignage  Alexandre Cousin, 9e mondial en Slalom 

"Je navigue sur les bases de vitesse, sur lesquelles je suis assez actif, depuis deux ans. J’enregistre 90% de mes sessions dessus. Je le prends comme un challenge pour essayer d’être le meilleur chez moi (baie de Quiberon, ndlr) et être bien classé à la fin de l’année. Ça me motive dans ma pratique quotidienne d’aller sur l’eau pour essayer de faire de bons scores. D’ailleurs, on en parle tout le temps avec mes amis avec qui je navigue, amateurs y compris. On regarde nos traces et celles des autres, les vitesses. Je regarde même ce qu’ils font quand je ne suis pas là et que je sais qu’il a de bonnes conditions, pour voir s’ils ont progressé ! Je pense que les bases de vitesse encouragent les gens à se motiver à progresser. Je ne sais pas si ça amène plus de pratiquants, mais en tous cas ça donne une dynamique intéressante pour les amateurs, mais aussi les pros. Je rentre même mes traces quand je suis en déplacement même si je ne navigue pas sur une base officielle, pour avoir un retour sur mon entraînement. Le fait d’avoir plusieurs challenges est intéressant car on peut utiliser la base pour essayer de progresser dans chaque partie de son entraînement."